Le ver à soie est la chenille d’un papillon, le Bombyx du mûrier (Bombyx mori). Son élevage est aisé et il peut être utilisé en classe en de multiples occasions. Les vidéos proposées montrent quelques observations réalisables à l’occasion d’un élevage.
Alimentation
Les vers à soie se nourrissent exclusivement de feuilles de Mûrier, Morus alba. Pendant la durée du stade larvaire, la croissance de la chenille est très importante, de l’ordre de 10 000 fois (de 0,5 mg à l’éclosion jusqu’à 4 à 5 grammes à la fin du 5ème âge larvaire).
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Battements cardiaques
Le système circulatoire du ver à soie est ouvert, mais il possède un coeur dorsal qui propulse l’hémolymphe de l’arrière vers l’avant. La fréquence des battements cardiaques augmente si la chenille fait un effort (par exemple quand on la maintient entre les doigts et qu’elle essaye de s’échapper).
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Quatrième mue
Le développement de la chenille est discontinu. Il est constitué de 5 âges larvaires pendant lesquels la chenille se nourrit et grandit. A la fin de chaque âge larvaire, la chenille cesse de se nourrir, file quelques brins de soie pour se fixer et s’immobilise. Elle procède alors à une mue : elle perd son ancien tégument (l’exuvie) et son ancienne capsule céphalique. L’étape filmée dure en réalité une vingtaine de minutes. Après la mue la chenille possède un nouveau tégument très frippé, plus grand que l’ancien. Elle peut recommencer à s’alimenter et à grossir.
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Tissage du cocon
A la fin du 5ème âge larvaire, les chenilles cessent de se nourrir, vident leur tube digestif, et cherchent un espace propice à l’ancrage et au filage du cocon. La soie est produite par deux glandes séricigènes qui se rejoignent en une filière située dans la bouche de la chenille. La soie est constituée de 2 fibres de fibroïne (chacune venant d’une glande) entourées de séricine, ou grès. C’est le grès qui colle les fils entre eux pour former le cocon. Le cocon est formé d’un seul fil qui peut mesurer plusieurs centaines de mètres de long (800 à 1500 m).
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Mue nymphale
La mue montrée sur la vidéo a normalement lieu à l’intérieur du cocon. La chenille se transforme en nymphe (ou chrysalide). On peut observer les fourreaux des antennes, des pattes et des ailes à l’intérieur desquels les organes se mettent en place durant environ 2 semaines.
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Mue imaginale
La métamorphose montrée sur la vidéo a normalement lieu à l’intérieur du cocon. Le tégument de la chrysalide se déchire et il en sort le papillon adulte (l’imago).
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Émergence
Après la mue imaginale, le papillon sécrète un liquide contenant une enzyme protéolytique, la cocoonase, qui dissoud partiellement le fil de soie. Il peut alors écarter le fil, ouvrir un passage et sortir du cocon : c’est l’émergence. Bombyx mori est un papillon nocturne. Le papillon ne se nourrit pas, ne peut pas voler. Il vit une dizaine de jours, durant lesquels il s’accouple. La femelle peut pondre 400 à 600 oeufs.
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Mise en évidence de l’attraction par phéromones
La femelle attire le mâle grâce à une phéromone, le bombycol, émise par ses 2 grosses glandes anales. Le mâle détecte le bombycol à l’aide de ses antennes plumeuses. Le mâle n’est pas attiré par des femelles d’autres espèces de papillon : le bombycol est un stimulus très spécifique.
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Ressources complémentaires
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Ensemble de dessins des différentes étapes de la vie de Bombyx mori (dossier compressé, 25 dessins) :