Ce projet d’enseignement se donne des objectifs d’apports de contenus scientifiques relatifs aux risques naturels, industriels et terroristes, et de formation de l’élève à la sécurité civile.
Les professeurs sont amenés à travailler avec leurs classes, dans les trois directions suivantes :
- Relier les risques à des comportements adaptés et faire acquérir ces derniers par les élèves (PSC1, gestes qui sauvent) ;
- Conduire un projet d’enseignement pluridisciplinaire ;
- Faire acquérir des compétences disciplinaires et transversales.
La rencontre avec des œuvres d’art constitue le point de départ de ce projet, qui est d’ordre esthétique et artistique. L’observation des œuvres s’accompagne d’une analyse plastique et de l’expression du ressenti de chacun.
Cette approche favorise l’expression des émotions des élèves et développe ainsi, les compétences du domaine 3 du socle commun de connaissances de compétences et de culture.
Une proposition du collège Paul Sixdenier d’Hauteville-Lompnès 2016-2017
Mme Corentine BOCCON-GIBOD, professeure d’arts plastiques
Mme Murielle TORRION, infirmière
Les personnels impliqués dans le projet sont les professeures d’arts plastiques et des sciences de la vie et de la Terre et l’infirmière. Des co-interventions ont été organisées, plusieurs fois, en fonction du déroulement du projet (cf ci-dessous).
Pour des raisons d’organisation de l’année scolaire, le collège a commencé par un travail en classe et s’est terminé par la visite au musée.
La séquence débute par une séance d’arts plastiques qui est l’ancrage du projet. Les enseignements d’arts plastiques sont ensuite séparés de ceux de sciences de la vie et de la Terre et du travail autour des comportements adaptés aux situations de crises qui se déroulent sur 6 séances, incluant la visite de l’exposition installée temporairement au collège. Elle se termine par la visite au musée des Beaux-Arts de Lyon qui réunit les différents champs disciplinaires, la production finale attendue en est la trace.
Jean Dubuffet, Paysage blond |
Photographie en noir et blanc de l’éboulement rocheux du Grand Colombier, Ain, mars 2017 |